Depuis le lundi 15 mars, des travailleurs et travailleuses occupent la Maison du Peuple à Millau. Intermittents du spectacle, ou encore précaires du tourisme, de la restauration, saisonniers…, il.elle.s demandent la mise en place d’un plan de soutien pour leur permettre de travailler ou d’être indemnisé.e.s, tant que leur activité est impossible.
Malgré une situation sanitaire économique et sociale dégradée, le gouvernement a décidé de relancer la réforme de l’assurance chômage, réforme profondément inégalitaire, qui fragilise encore un peu plus les travailleurs et travailleuses précaires.
Les écologistes soutiennent les revendications des occupant.e.s qui demandent entre autres : l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, un calendrier de réouverture des lieux de culture dans des dispositions qui permettent à chacun.e de vivre de son activité et la reconduction de l’année blanche pour les intermittent.e.s du spectacle.
Aujourd’hui les occupant.e.s de la Maison du Peuple disent « nous sommes essentiel.le.s, mais on nous laisse mourir ». Soyons solidaires, car si il.elle.s disparaissent, c’est notre capacité à faire société qui meurt avec eux, et notre capacité à imaginer et représenter un monde de demain plus équitable.