Le 22 avril, c’est la 51^ème journée de la terre et de nombreux partis vont en profiter pour se réclamer de l’écologie. Certains se présenteront comme des écologistes concrets, d’autres comme réalistes, d’autres encore invoqueront une écologie positive… tant mieux !

Si l’écologie s’impose aujourd’hui, c’est bien parce que depuis 50 ans les mouvements écologistes luttent pour préserver la planète.
En 1974, René Dumont montrait le chemin en brandissant un verre d’eau à la télévision et en prédisant « nous allons bientôt manquer d’eau ». Et voilà, nous y sommes !
En 1979, pour la première élection du parlement européen, la liste Europe Écologie s’interrogeait déjà sur l’état de la planète que nous laisserons à nos enfants, puis en 1989, le slogan des écologistes était « votez pour elle ! ».
Malgré la prise de conscience générale de l’urgence climatique et de la sauvegarde de la biodiversité, les décisions qui s’imposent tardent à venir. La loi climat et résilience actuellement en débat à l’assemblée semble bien loin du compte et les forces conservatrices s’arc-boutent pour ne rien changer. Le pouvoir en place s’affaire à décrédibiliser l’écologie politique en créant de vaines polémiques et à remettre en selle l’extrême-droite.

Seule une présence forte des écologistes dans les différentes assemblées, notamment le conseil départemental et le conseil régional, où se décide notre avenir, permettra d’inverser les choix politiques pour sauver notre planète.